Le 2 juillet 1997, commençait la plus grave crise économique que l'Asie orientale a connue. Dix ans après ce " traumatisme durable ", force est cependant de constater que la région constitue aujourd'hui un pôle de croissance, fer de lance de la mondialisation. Sur le plan politique, le panorama est nuancé, même si l'on assiste peut-être à une évolution vers plus de responsabilité et une meilleure gouvernance. Reste que l'avenir de l'Asie est dorénavant de plus en plus lié à celui de la Chine : aujourd'hui, aucune décision importante sur le plan régional ne se prend sans l'aval de Pékin.
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